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La traditionnelle désalpe de Charmey (FR) à nouveau privée de public

Dans le canton de Fribourg, la traditionnelle désalpe a de nouveau été chahutée par la crise sanitaire.
Dans le canton de Fribourg, la traditionnelle désalpe a de nouveau été chahutée par la crise sanitaire. / 19h30 / 2 min. / le 25 septembre 2021
Dans le canton de Fribourg, la traditionnelle désalpe rythme l'automne. Mais cette année encore, la transhumance des troupeaux de vaches s'est faite sans la foule des grands jours. Cela constitue un manque à gagner pour la région, notamment à Charmey.

La désalpe de Charmey est une tradition séculaire qui célèbre le retour en plaine du bétail après un été à l’alpage. Cette fête populaire est toutefois chahutée par la crise sanitaire depuis deux ans.

Les désalpes ont en effet dû renoncer à leur public dans le canton de Fribourg. Les contraintes étaient trop nombreuses pour imaginer une manifestation de plus grande ampleur. Ce samedi, seuls les habitants de Charmey y étaient conviés.

Hôtels et restaurants habituellement pleins

"C’est frustrant de devoir annuler cette désalpe comme les autres en Gruyère, qui sont des moments très importants dans notre année", regrette samedi dans le 19h30 Guillaume Schneuwly, directeur de Gruyère Tourisme.

Il pointe le manque à gagner pour la région. "La désalpe de Charmey, c’est environ 10'000 personnes qui se déplacent chaque année sur place, avec bien sûr les hôtels qui sont très bien remplis. D'autres prestations touristiques en profitent aussi, comme les restaurants et toute l’animation qui se crée autour de la désalpe."

Cette année, les foules des grandes années ont laissé place le long des routes à des comités plus clairsemés, venus malgré tout saluer les vedettes du jour.

>> Les précisions d'Hannah Schlaepfer dans le 12h45 :

La journaliste Hannah Schlaepfer: "Certains agriculteurs disent avoir la chair de poule lorsqu'il y a la désalpe"
La journaliste Hannah Schlaepfer: "Certains agriculteurs disent avoir la chair de poule lorsqu'il y a la désalpe" / 12h45 / 1 min. / le 25 septembre 2021

Reportage TV: Hannah Schlaepfer

Version web: Antoine Schaub

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