Pas de limite au nombre de médecins de premier recours à Fribourg

Dans le canton de Fribourg, non seulement il n'y a pas assez de médecins de famille, mais la relève manque également cruellement. La situation est pareille pour les médecins en pédiatrie, en psychiatrie, en psychothérapie, en obstétrique ou en gynécologie.

Le gouvernement fribourgeois a donc décidé d'ouvrir les vannes, malgré les directives fédérales qui réintroduiront une clause du besoin dès l'été prochain.

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"Toutes les possibilités"

Le conseiller d'Etat en charge de la Santé Philippe Demierre estime que le canton de Fribourg a un grand besoin de médecins: "Nous faisons face, comme les autres cantons voire l'Europe entière, à une pénurie de médecins."

"Nous n'allons donc pas limiter l'accès aux cabinets médicaux. Nous allons ouvrir toutes les possibilités qui nous sont offertes", explique-t-il dans le 12h30 lundi. "Pour nous, c'est important de pouvoir garder une sécurité au niveau de la santé des citoyennes et citoyens de notre canton, et d'arriver à fournir les soins qui seraient les plus appropriés dans les semaines à venir."

Recensements supplémentaires

Le canton de Fribourg procède actuellement à des recensements supplémentaires auprès des médecins. L'objectif est d'analyser la situation pour les autres spécialisations.

Les autorités constatent notamment des pénuries de praticiens en urologie, en diabétologie, en endocrinologie et en rhumatologie. Ces spécialisation seront elles aussi exemptées de limitation.

Fabrice Gaudiano/asch