L'information, révélée mardi par RadioFR et le site Frapp, a été confirmée mercredi par Murielle Decurtins, greffière et porte-parole du Ministère public fribourgeois. Les plaintes ont été classées faute d’éléments il y a quelque temps déjà. Révélée en juin 2021, l'affaire avait fait grand bruit à l'époque.
Cette dernière s’inscrivait dans le contexte de la vague #Balancetonprof, du nom d’un compte Instagram lancé par le Collectif de la grève des femmes après qu’une élève du Collège de Gambach, à Fribourg également, avait été interpellée par un enseignant au sujet de sa tenue vestimentaire en classe.
Départs négociés
Les deux enseignants ainsi mis au pilori n’ont donc rien à se reprocher sur le plan pénal et l’un d’eux a même été indemnisé. Ils ont depuis quitté l’Eikon après avoir trouvé un accord avec l’Etat.
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L’autre professeur blanchi a été forcé aussi de négocier son départ. Pour lui, la procureure a considéré qu’il n’avait exercé aucune contrainte sur la jeune fille, qu’il avait embrassée après un retour de soirée. L’étudiante lui avait ensuite envoyé un message pour lui dire qu’il "embrassait trop bien", rapporte La Liberté mercredi.
L’homme lui avait alors proposé de la rejoindre, mais elle avait décliné cette invitation. N’étant pas son professeur durant l'année scolaire 2017 concernée, l’enseignant n’a pas profité d’un rapport de dépendance, a estimé la magistrate.
ats/juma