Victime de son succès, le lac de la Gruyère est envahi par les voitures
L'accès au lac de la Gruyère commence à poser problème, alors que de plus en plus de personnes viennent y chercher un peu de fraîcheur. Plusieurs communes ont pris des mesures individuellement pour éviter les parkings sauvages, mais certaines appellent à une gestion globale.
Les plages du lac de la Gruyère sont de plus en plus prisées. Pour y accéder, la voiture reste le moyen le plus simple. A Pont-la-Ville, où le nombre de places est très limité, des agents prélèvent une taxe de cinq francs par jour.
Sur la rive opposée du lac, le village de Gumefens facture cette taxe depuis trois ans. Les jours de grande affluence, jusqu’à 250 voitures viennent se garer. La commune reconnaît que le système de parkings provisoires ne donne pas pleinement satisfaction. Mais elle n’a pour l’heure pas trouvé d’autre solution.
"Si on veut par exemple assurer la venue des secours en cas d'accident, on est obligé de mettre ce genre de mesures en place. D'autre part, on a aussi pas mal de plaintes des riverains et des sociétés locales qui demandent de canaliser l'afflux de personnes", explique dans le 19h30 Géraldine Barras, conseillère communale de Pont-en-Ogoz.
Gestion commune des accès
La commune de Hauteville mise de son côté sur des panneaux d’interdiction et une barrière pour éviter le parking sauvage. Le syndic aimerait toutefois mieux exploiter le potentiel touristique du lac. Il estime que cela nécessite une réponse commune.
"On n'a pas le choix. Les questions de mobilité doivent se régler au niveau de la région. Si on veut des parkings de délestage, on doit les faire au niveau régional. Et pourquoi pas mettre des navettes en période estivale", explique Bernard Bapst, syndic de Hauteville.
Une gestion commune de l’accès au lac pourrait toutefois prendre du temps. Beaucoup estiment que les intérêts sont trop divergents pour aboutir rapidement à une solution.
Sujet TV: Nicolas Beer
Adaptation web: asch
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