L'initiative est vue comme un laboratoire pour tester de nouvelles méthodes d'information touristique. Elle est soutenue par les communes de Val-de-Charmey, de Crésuz et de Châtel-sur-Montsalvens. Et pour cause: en tant que partenaires financiers, ces dernières déboursaient chaque année 100'000 francs pour cet office du tourisme.
En prenant cette décision, la branche touristique à Charmey sort de sa zone de confort. Les prestataires de services doivent aussi se remettre en question. "Est-ce qu'on va perdre en visibilité? Est-ce qu'on va perdre en qualité d'accueil? Je ne pense pas, étant donné que notre personnel à la réception fait déjà de l'accueil touristique", estime Stéphane Schlaeppy, administrateur de l’Hôtel Cailler et des Bains de Charmey.
Et d'ajouter: "Peut-être faudra-t-il leur donner une formation supplémentaire, mais je pense qu'on va pouvoir assumer ça".
D'autres fermetures de ce type?
Ce test est suivi de très près par la faîtière touristique de la région. "Nous sommes contents de pouvoir tirer le bilan de cette expérience. Nous sommes ouverts à adapter notre offre de service demain, mais c'est encore trop tôt pour dire s'il y aura d'autres fermetures de ce type", explique Marta Flack, directrice de "La Gruyère tourisme", au micro de la RTS.
Cette phase test devrait durer jusqu'à la fin de l’année et pourrait peut-être influencer d'autres offices du tourisme gruériens.
Maurice Doucas/hkr