C'est une assistante peu commune qui arpente les couloirs de l'Hôpital fribourgeois (HFR), sur le site de Meyriez-Murten, depuis quelques semaines.
Depuis le 1er janvier, Indra - une golden retriever "calme, patiente et obéissante" - œuvre en binôme aux côtés de l'ergothérapeute Manon Pache, sa propriétaire.
L’HFR a fait "figure de pionnier" dans ce domaine avec Dubaï, un premier chien d’assistance introduit en milieu hospitalier en 2021, à Riaz, écrit l'institution dans un communiqué jeudi.
>> Lire à ce sujet : Un chien pour réduire le niveau de stress des patients de l'Hôpital fribourgeois
"De la douceur, des moments ludiques"
De nombreuses études confirment en effet que la présence d’un animal accroît l’engagement du patient dans sa thérapie, a indiqué l'HFR.
La chienne Indra - formée par la fondation valaisanne Le Copain - aide à diminuer le stress et augmenter la motivation des patients, dont la réadaptation est parfois difficile.
"On leur demande des efforts, on les pousse, c’est exigeant", a expliqué Manon Pache lors de la présentation. "Indra apporte de la douceur et des moments ludiques, qui permettent d’aller plus loin, plus longtemps."
Bénéfices physiques et psychologiques
Les bénéfices de la thérapie assistée sont multiples: stimulation de la mobilité, de l’équilibre ou de la force ainsi que la baisse de la tension artérielle.
On oublie qu'on est à l'hôpital. On est dans notre bulle, dans notre exercice avec elle
On trouve encore des bénéfices sur le plan psychologique, avec la diminution de l’anxiété, l'amélioration de la confiance en soi et du bien-être.
"On oublie qu'on est à l'hôpital. On est dans notre bulle, dans notre exercice avec elle", explique Ana Gomes, une patiente qui suit une longue rééducation depuis déjà cinq mois.
Les patients bénéficiant de la présence d’Indra sont choisis par l’équipe interdisciplinaire. Le choix est validé par le médecin, selon les objectifs recherchés et les intérêts de la personne prise en charge.
ats/doe
Chiens pour étudiants stressés
L’Université de Fribourg a annoncé mardi sur ses réseaux sociaux l’arrivée de deux chiens sur son campus. Depuis cette semaine, Yoma et Guccy font "partie intégrante de la communauté universitaire". Ce projet-pilote vise à "créer un environnement encore plus convivial".
L’Université explique qu’il est prouvé que les interactions avec des chiens sociaux réduisent le stress et favorisent le bien-être. Et qu’ils facilitent les échanges entre le personnel et les étudiants et étudiantes.
"Leur présence apaisante contribue en outre à minimiser le stress des examens et à renforcer la confiance en soi", ajoute-t-elle sur son compte Instagram.
Des séances de trente minutes avec Yoma ou Guccy seront proposées principalement aux étudiants et étudiantes, détaille encore La Liberté.
Les animaux de campus sont déjà utilisés dans de nombreux pays. "Nous sommes ravis d'être la première université de Suisse à annoncer l'introduction des Campus Dogs! ", conclut-elle.