Les employés ont réussi à sauver certaines sommes, comme les allocations pour perte de gains, les allocations familiales et autres indemnités dues.
En revanche, les vacances et les heures supplémentaires sont perdues, regrette le syndicat Unia dans un communiqué.
Regret et déception
Selon le syndicat, le personnel constate avec amertume qu’il paie pour les erreurs de sa direction. "La déception est d’autant plus immense que l’entreprise n’a pas jugé utile de les informer plus tôt de la situation", souligne le syndicat.
Unia regrette par ailleurs le fait que le canton était informé depuis le mois de juin. Pourtant, le syndicat n’a pas été impliqué dans la recherche de solutions. "Les autorités cantonales auraient été avisées d’impliquer les partenaires sociaux dès le début de la crise. Nous tenir à l’écart a privé l’entreprise de nombreuses possibilités", écrit-il.
Progin emploie environ 160 personnes à Bulle. La moitié d'entre elles a déjà été embauchée par des sociétés de la région, notamment par le voisin Sottas. Lundi, une septantaine de personnes ont voté la grève. Environ 50 à 60 étaient présentes pour tenir le piquet.
ats/juma