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L'Université de Fribourg va devoir économiser plusieurs millions par année

Un cours à l'Université de Fribourg en décembre 2009 (image d'illustration). [KEYSTONE - MARTIN RUETSCHI]
Plan d’économie pour l’Université de Fribourg / La Matinale / 1 min. / le 22 novembre 2024
A l'Université de Fribourg (UNIFR), le rectorat envisage des coupes dans les services centraux et les facultés. Le personnel est inquiet, car certains postes ne seront pas remplacés lors de départs.


Face aux difficultés budgétaires du canton et à l’assainissement des finances de la Confédération, l'UNIFR va devoir se serrer la ceinture, annonce La Liberté.

Selon le quotidien, les services centraux et les facultés vont devoir économiser 750'000 francs à partir de 2027. "Le montant exact n'est pas encore connu, car le processus est en cours", a déclaré Marius Widmer, porte-parole de l'institution. Ce dernier a toutefois articulé le chiffre de plusieurs millions par an pour l'ensemble de l'établissement.

L'université a expliqué que le dialogue avec le canton se poursuit. Ce dernier s’est montré ouvert à des discussions possibles pour les budgets 2026 et suivants et l'établissement espère fortement que la situation financière fédérale et cantonale s’éclaircira d’ici là. Car l'UNIFR subit en même temps le programme d'économies du canton et le réexamen des tâches et des subventions de la Confédération.

Pas de licenciements

Marius Widmer a confirmé que les postes ne pourront pas tous être remplacés lors de départs. "Il n'y a toutefois pas de gel dans le renouvellement des postes, mais chaque faculté devra instaurer un comité de planification d’ici à la fin de l’année, qui devra fixer des priorités dans la manière de repourvoir l’une ou l’autre fonction".

Le porte-parole a ajouté qu'il n'y a pas de danger de licenciements. L'UNIFR emploie environ 2500 personnes pour un total d'environ 10'000 étudiants.

Le personnel de l'université est inquiet. Le Syndicat des services publics (SSP) a annoncé avoir été contacté par plusieurs collaborateurs de l’université. "Tout le monde a été pris à froid. Le personnel ne s’attendait pas à recevoir une telle information", rapporte le syndicaliste Gaétan Zurkinden dans La Liberté.

ats/doe

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