Le projet du nouveau pont de la Poya aux portes de la ville de Fribourg franchit une étape supplémentaire. La fermeture du pont de Zaehringen, débouchant sur le coeur historique de la ville, doit être officiellement annoncée vendredi dans la Feuille officielle.
Un pont très emprunté
Le pont de Zaehringen sera interdit à la circulation automobile individuelle dès l'ouverture du nouveau pont haubané, fin 2014. Pour le moment, pas moins de 26'000 véhicules le traversent tous les jours avant de longer la cathédrale St-Nicolas.
Pour mémoire, c'est justement pour protéger le patrimoine historique de la ville et promouvoir la qualité de vie dans le quartier du Bourg que le projet de nouveau pont a été lancé.
Pont de la Poya approuvé en 2006
Ce dernier, et ses mesures d'accompagnement, ont été massivement approuvés par plus de 80% des citoyens de l'ensemble du canton en 2006. Le Service cantonal des ponts et chaussées (SPC), sur préavis du Conseil communal de Fribourg, a décidé des mesures de restriction de circulation liées aux mesures d'accompagnement du projet Poya.
ats/moha
Recours attendus
L'ingénieur cantonal, André Magnin, n'exclut pas que des recours soient déposés au Tribunal cantonal contre ces mesures de restriction de la circulation.
D'ici à l'ouverture du nouveau pont, ils devraient pouvoir être traités, poursuit-il.
"Cette nouvelle étape est prévue, annoncée, approuvée depuis plusieurs années. Elle était déjà décrite dans le message accompagnant la demande de crédit adopté en scrutin populaire en 2006", rappelle l'ingénieur.
Contraindre les automobilistes
La mesure-phare est la fermeture du pont de Zahringen. Mais il y en bien d'autres. Elles visent à éviter que les automobilistes ne changent pas vraiment leurs habitudes et se reportent sur des itinéraires passant par exemple par les quartiers d'habitation.
Les expériences faites dans d'autres grands projets tels la H189 - route de contournement de Bulle (FR) - ou celui de la ville de Soleure ont prouvé qu'il faut mettre en place un certain nombre de contraintes pour que le trafic de transit emprunte l'itinéraire qui lui est dévolu, a expliqué jeudi devant la presse l'ingénieur cantonal André Magnin.