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La commission d'enquête fribourgeoise sur le pont de La Poya à l'arrêt

La facture du pont de la Poya pourrait atteindre 189 millions de francs au lieu des 120 prévus initialement. [Peter Klaunzer]
La commission d'enquête sur le pont de la Poya est en arrêt technique / Le 12h30 / 1 min. / le 19 mars 2013
Les travaux de la commission d'enquête parlementaire (CEP) fribourgeoise sur le pont de La Poya - en proie à des dissension internes - sont à l'arrêt depuis le congé maladie de son secrétaire permanent, a appris la RTS mardi.

Destinée à examiner le processus de travail et de décision pour le Pont de La Poya, actuellement en construction à Fribourg, la commission d'enquête parlementaire (CEP) cantonale est en panne. C'est la conséquence de l'absence de son secrétaire permanent pour raisons médicales, a appris la RTS mardi.

La commission extraordinaire de onze membres, unique dans l'histoire parlementaire du canton, avait été instituée en juin 2012 par le Grand Conseil. Elle a pour mission d'analyser les processus d'organisation de ce chantier et l'explosion de son budget, afin d'établir d'éventuels manquements, d'en identifier les responsables et de déterminer les responsabilités politiques.

Ambiance délétère

Un secrétaire ad hoc "semi-permanent" a été engagé pour assister les membres de la commission, rédiger les procès-verbaux et organiser les auditions. Mais après une trentaine de séances présidées par le socialiste Raoul Girard et des divergences entre droite et gauche, le secrétaire a jeté l'éponge. Il est en congé maladie depuis le 7 mars, date à laquelle la séance hebdomadaire a été annulée - sans indication de motifs. On chuchote qu'il est épuisé, autant par l'ambiance délétère des séances que par le volume de la tâche.

Après une information donnée aux chefs de groupes du législatif cantonal, une prochaine séance est prévue jeudi. La commission devra alors notamment examiner un aspect urgent de son mandat: elle devra dire si l'échéance de juin prochain pour la remise prévue d'un rapport intermédiaire sur son travail, pourra être tenue.

Pierre Berset/oang

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