Une nouvelle commune de 9000 habitants verra le jour aux portes de Fribourg en 2016 si les citoyens de Givisiez, Granges-Paccot, Corminboeuf et Chésopelloz acceptent la fusion dimanche 30 mars. Cela ferait d'Englisbourg la quatrième plus grande commune fribourgeoise.
L'enjeu du projet, appelé aussi "2C2G", est de concentrer les énergies et de coaliser une identité face à la capitale, qui peine à jouer son rôle rassembleur pour réaliser un centre cantonal fort. Les quatre communes concernées sont riches, fiscalement attractives et à caractère résidentiel. A deux pas de Fribourg, on les désigne comme la "ceinture dorée de la capitale".
Doper la compétitivité de la région
Le vote intéresse aussi les quelque 700 entreprises et PME de la région, qui occupent 9500 collaborateurs. Dominique Gachoud, directeur général du Groupe E, pense que les fusions de communes participent de la même démarche qui vise à améliorer la compétitivité de la région. Il salue "ces initiatives pour rivaliser avec Berne ou l'Arc lémanique."
Pierre Berset/oang
Englisbourg, un nom "fédérateur"
Le nom de la commune projetée vient de la famille d'Englisberg, qui a joué un rôle important dans la région.
Il a été proposé par les promoteurs du projet qui défendent un nom "fédérateur" saluant aussi la proximité de la capitale du canton.
Les armoiries de la nouvelle commune ont été dessinées sous l'impulsion de l'Institut fribourgeois d'héraldique et de généalogie.
Les noms de villages actuels de Chésopelloz, Corminboeuf, Givisiez et Granges-Paccot resteront.