Placée en mars sur la liste noire des communes comptant plus de 20% de résidences secondaires et donc visées par la Lex Weber, la Ville de Fribourg s'est défendue mardi dans un communiqué. Selon elle, les calculs de l'Office fédéral du développement territorial (ARE) sont faux.
La Confédération considère en effet les logements des personnes séjournant de manière temporaire à Fribourg comme résidences secondaires. Or, 3000 résidents de la ville, en grande partie des étudiants, occupent leur logement à la semaine.
Un taux réel de 16,5%
Il aurait fallu, selon les directives de l'ARE et de l'OFS, les considérer comme "domicile secondaire" et non "résidence secondaire", selon la Ville. Avec cette nouvelle méthode de calcul, le taux s'élève à 16,5% et non à 21,3% comme recensé par l'ARE.
Les communes excédant la barre de 20% de résidences secondaires, tombant ainsi sous le coup de l'ordonnance prévalant jusqu'à l'entrée en vigueur de la Lex Weber, ont jusqu'au mois de juin pour prouver que leur taux est inférieur.
asch