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Les employés de Schumacher acceptent de renoncer à leur 13e salaire

On parle de salaire dans les "Métissages". [Fotolia - Stoev]
Les employés de Schumacher ont renoncé à leur 13e salaire pour sauver des emplois. - [Fotolia - Stoev]
La maison fribourgeoise Schumacher, active dans la reliure industrielle, a proposé à ses employés de se passer de leur 13e salaire pour sauver des emplois. Ceux-ci ont presque tous accepté.

La crise qui frappe la branche graphique n'épargne pas l'entreprise Schumacher. La majorité des collaborateurs du relieur industriel fribourgeois ont accepté de renoncer à leur 13e salaire, avalisant une proposition de leur direction.

Cette mesure, qui fait partie d'un plan d'action plus large, permet de sauver les emplois à Schmitten (FR).

Certains salariés n'ont toutefois pas encore donné leur accord. Les dirigeants mèneront des entretiens ces prochains jours, annonce l'entreprise, revenant sur un article paru mardi dans "La Liberté".

Versement du salaire en 2017?

Après concertation avec les partenaires sociaux, il a été convenu que le 13e salaire sera versé ultérieurement, en cas de retour aux bénéfices. Ce qui devrait se produire d’ici à 2017, pronostique Schumacher.

L'entreprise fribourgeoise, qui emploie plus de 140 personnes, annonce une délocalisation "d'activités ne faisant pas partie du coeur de son métier". Elle entend réduire les coûts dans l'administration.

ats/sbad

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Soutiens financiers assurés

Schumacher souligne également que ses partenaires financiers confirment leur engagement. Et que ses fondations patronales mettront ces deux prochaines années des fonds libres à disposition pour le financement des cotisations du deuxième pilier.

La crise actuelle n'est pas la première qui atteint la société basée dans la partie alémanique du canton de Fribourg. Déjà en 2010, le relieur industriel avait dû licencier 54 collaborateurs, soit le quart de son effectif d'alors.

Désistement d'un gros client

Au moment de nommer les raisons qui ont mené à ces mesures d'économies, l'entreprise cite le "bas cours de l'euro, qui favorise la concurrence étrangère", ainsi que les commandes en diminution, chroniques dans la branche actuellement. En outre, un gros client, dont l'identité n'est pas révélée, s'est désisté il y a peu.