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Les recherches archéologiques non autorisées amendées à Fribourg

L'usage de détecteurs à des fins archéologiques sans autorisation est amendable. [Wikipedia]
Les recherches archéologiques non autorisées amendées à Fribourg / Le 12h30 / 1 min. / le 2 janvier 2016
Les personnes qui font des recherches archéologiques, sur le territoire fribourgeois, avec un détecteur de métaux, sans autorisation des services archéologiques, sont amendables depuis le 1er janvier.

La première fois, la pénalité s'élèvera à 500 francs. En cas de récidive, l'amende pourra monter jusqu'à 5000 francs.

"Malheureusement depuis quelques années, on a constaté une forte augmentation, voir même une addiction de certaines personnes qui, pas uniquement dans le canton de Fribourg, mais ailleurs en Suisse, voir en Europe, s'adonnaient à ce hobby particulier", déplore Carmen Buchiller, cheffe du Service archéologue de l'Etat de Fribourg, interrogée par la RTS.

"Des objets de petit calibre"

Il est ardu d'estimer combien de pièces disparaissent ainsi chaque année. "C'est difficile d'avoir un chiffre, mais c'est clair que dans chaque canton, dans chaque pays, dans chaque site archéologique, il y a des objets qui disparaissent", juge l'archéologue.

Et de citer un exemple cantonal. "Il y a quelques années a été publiée la monographie concernant le site du Mont Vully. Nous n'avons pu publier qu'un nombre très restreint d'objets métalliques. Par la suite, on m'a confié qu'un certain nombre d'objets métalliques, de monnaies et autres se trouvaient dans des collections privées."

Parmi ces pièces se trouvent principalement des objets métalliques, essentiellement des parures, soit du bronze, de l'argent, de l'or et des monnaies, détaille Carmen Buchiller. "C'est essentiellement des objets de petit calibre qui sont susceptibles d'être déterrés".

Maurice Doucas/lgr

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