Les entreprises fribourgeoises ont souffert de l'abandon du taux plancher, mais de manière moins grave qu'attendu, ont expliqué lundi le conseiller d'Etat Beat Vonlanthen et le chef du service public de l'emploi Charles de Reyff. L'avalanche des demandes pour l'accès au chômage partiel n'a pas eu lieu: seules 22 entreprises y ont eu recours en raison du franc fort. Stabilité également pour les licenciements collectifs, avec 8 sociétés qui ont annoncé vouloir procéder à ces congés, 2 seulement en raison de la cherté du franc.
La diversité de l'économie fribourgeoise et les carnets de commande bien remplis jusqu'à l'automne ont permis de limiter les dégâts, ont précisé les autorités.
Hausse de la population
Pour autant, la situation n'est pas réjouissante: le canton constate une augmentation lente mais régulière du chômage depuis 2011. Ce fait s'explique notamment par le facteur démographique. Fribourg a connu un accroissement de sa population spectaculaire, mais la création d'emplois ne s'est pas développée avec la même vigueur. Malgré tout, le canton de Fribourg reste le meilleur élève romand avec 3% de chômage.
Delphine Gendre/lan