Le PS, qui aurait pu présenter 4 candidats, a finalement décidé de n'en lancer que trois, à savoir la conseillère d'Etat sortante Anne-Claude Demierre, le conseiller national Jean-François Steiert et l'ancienne conseillère nationale Ursula Schneider-Schüttel.
Ces candidats, très connus dans le canton, ont des chances objectives de décrocher un siège au Gouvernement. Ce jeudi soir, la direction du PCS, qui fait partie de l'Alliance de gauche, va de son côté présenter une troisième femme, la députée singinoise Bernadette Mäder.
Situation moins sereine qu'elle n'y paraît
Du coup, la quatrième femme de l'Alliance de gauche, la Verte Marie Garnier, actuelle conseillère d'Etat, pourrait bien être pénalisée par ces autres candidatures féminines, notamment par celle de la socialiste Ursula Schneider-Schüttel qui pourrait bénéficier de la force électorale du PS, bien plus importante que celle des Verts.
Marie Garnier qui voulait jouer la carte femme devra trouver autre chose pour séduire et élargir son électorat. La situation à gauche est moins simple qu'elle n'y paraît au premier abord.
Maurice Doucas/lgr