Officiellement, les blocs de droite et de gauche font front derrière leurs candidats pour cette échéance du 27 novembre. Mais d'un côté comme de l'autre, le succès dépendra du degré de mobilisation des électeurs, après une participation déjà peu élevée au premier tour.
Tout dépendra aussi de l'entrain des électeurs à respecter le jeu des alliances qui a été décidé par les chefs des partis politiques.
La gauche plaide pour l'équilibre: elle espère que l'électorat ne voudra pas composer un Conseil d'Etat masculin et à droite. Le hic, c'est que son grand favori du deuxième tour est un homme, le socialiste Jean-François Steiert.
Candidates de gauche menacées
Le conseiller national s'est hissé en 6e position au premier tour, devant le candidat UDC qui était 7e. Et il a tenu à distance ses colistières, les ministres sortantes Marie Garnier (Verts) et Anne-Claude Demierre (PS), qui sont arrivées seulement 8e et 9e.
A droite, l'UDC rêve de revenir au gouvernement après 20 ans d'absence. Ses électeurs ont bien appliqué le principe de la liste compacte au premier tour. Ils ont contribué à la facile élection des sortants Jean-Pierre Siggen (PDC), Maurice Ropraz (PLR) et Georges Godel (PDC), ainsi que du nouveau venu Olivier Curty (PDC).
L'alliance de droite fonctionnera-t-elle?
A l'inverse, le nom de l'UDC Stéphane Peiry a été biffé bon nombre de fois sur la liste commune du camp bourgeois. Certains électeurs PLR ont manié le stylo, mais ce sont surtout des électeurs PDC qui ont sévi. Ce parti compose avec différents courants à l'interne, et il peine à rassembler sa base derrière le poulain de l'UDC.
A relever que des élections (2e tour) auront également lieu ce week-end pour les préfectures de la Broye, de la Veveyse et de la Singine.
nr avec l'ats