La section fribourgeoise de l'UDC doit constater qu'elle n'a pas encore retrouvé une stratégie qui lui permettra d'accéder au gouvernement cantonal. La formule "en solo" d'il y a cinq ans avait échoué. Cette fois-ci, la vaste alliance à droite avec l'UDC et le PDC n'a pas produit de meilleurs résultats.
Le président du parti cantonal, Roland Mesot, a fait ses calculs et son constat est sans appel: un tiers de l’électorat PDC a voté à gauche au lieu de soutenir le candidat UDC: "Je pense que le problème ne vient pas de nos candidats, mais qu’une partie de l’électorat ne souhaite pas voir l’UDC au Conseil d’Etat", analyse-t-il.
Blessure
"La blessure est là et il faudra du temps pour la cicatriser", ajoute le président. "L’Entente de droite prend fin avec cette élection. Il sera difficile de convaincre ma base d’en conclure une nouvelle".
Pour Roland Mesot, le "2-1-1", c'est-à-dire l’abandon d’un siège PDC au profit de l’UDC, ne doit désormais plus être tabou.
Pierre Jenny/pym