La procédure de fusion du Grand Fribourg est lancée officiellement

Les quatre communes se sont réunies pour initier le processus en l'absence de  celles de Villars-sur-Glâne et Granges-Paccot, qui ont évoqué un délai trop court. Mais il n'est pas exclu qu'elles rejoignent le projet par la suite.

C'est la commune de Givisiez qui avait mis le projet sur la table l'automne dernier, lors d'une rencontre avec la ville de Fribourg. La collaboration entre les communes est déjà une réalité, constatent les quatre syndics. Les frontières n'existent plus - tant au niveau culturel, urbanistique, économique que sportif.

Ce n'est pas la première fois qu'un tel projet est évoqué, mais le contexte est désormais différent: la votation sur la RIE III pourrait changer la situation fiscale des communes avoisinantes, qui sont fortunées, et la prise de conscience des différentes autorités communales en faveur d'un centre fort et billingue entre Berne et l'Arc lémanique se fait ressentir.

Scrutin populaire d'ici septembre 2020

Et le temps presse: la loi cantonale relative à l'encouragement aux fusions de communes (LEFC) prévoit que la convention de fusion doit être prête au plus tard pour le 30 juin 2020, afin de respecter le délai de septembre 2020 pour le scrutin populaire dans les communes concernées.

La balle est désormais dans le camp du Conseil d'Etat, qui devra consulter les communes susceptibles de faire partie du Grand Fribourg et déterminer un périmètre provisoire pour une fusion.

L'exécutif cantonal devra également mettre sur pied l'assemblée constitutive qui planchera sur la convention chargée de déterminer notamment les aspects financiers. Il s'agir aussi et notamment de trouver un nom et des armoiries à la future commune.

Camille Degott/oang