Une rencontre avec la Direction des ressources humaines en fin de matinée n'a rien donné. Le dossier est désormais entre les mains du conseil d'administration, a indiqué Gaétan Zurkinden, du syndicat des services publics (SSP). Une décision pourrait intervenir ce soir, a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le SSP interpelle la conseillère d'Etat Anne-Claude Demierre et Pierre Aeby, tous deux membre du conseil d'administration de l'Hôpital fribourgeois (HFR). Les deux socialistes sont priés de contrer "les logiques de privatisations en cours au sein de l'HFR".
Les revendications des grévistes
Pour l'heure, le personnel poursuit son débrayage jusqu'à ce que le conseil d'administration de l'hôpital réponde positivement à ses revendications. Ils étaient une douzaine sur le site de Fribourg lundi matin et les machines étaient à l'arrêt.
Ils demandent une analyse qui permettrait de mettre en oeuvre une buanderie publique et que les promesses de solutions liées à leurs emplois soient garanties par écrit.
Gestion du linge privatisée
L'HFR a annoncé son intention de privatiser la gestion de son linge en février. Selon le conseil d'administration de l'hôpital, plusieurs raisons motivent ce choix, notamment l'extrême vétusté des installations du site de Fribourg et le faible volume de linge traité sur celui de Tavel.
Cette option suivrait la voie tracée par la plupart des établissements hospitaliers de la région et elle "épargnerait un lourd investissement" de 18,8 millions de francs dans un domaine éloigné de la mission de base de l'hôpital, arguait-il.
L'établissement souhaite proposer une solution à la trentaine de personnes concernées, via la mobilité interne, un poste équivalent ou une retraite anticipée.
ats/dk