Modifié

Les stations des Préalpes fribourgeoises doivent réfléchir à leur avenir

Le canton de Fribourg veut rendre viable le tourisme dans les Préalpes fribourgeoises (ici la station du Lac Noir). [Keystone - Jean-Christophe Bott]
A Fribourg, les stations des Préalpes doivent réfléchir à leur avenir / La Matinale / 1 min. / le 26 janvier 2018
Le canton de Fribourg lance sa réforme des stations et des remontées mécaniques. Il vient de créer un groupe de travail baptisé "Vision 2030". Sa mission: élaborer un plan pour rendre viable le tourisme dans les Préalpes fribourgeoises.

Le groupe de travail "Vision 2030" est piloté par la direction de l’Economie. Il a été constitué en toute discrétion en fin d'année dernière, a appris la RTS.

Ce lancement représente enfin quelque chose de concret, tant un "aggiornamento" des stations et des remontées mécaniques est crucial pour l’avenir d’un tourisme "4 saisons" dans les Préalpes fribourgeoises, un dossier potentiellement explosif et éminemment politique…

Etude attendue pour l'automne

Présidé par le directeur de l’Union Fribourgeoise du Tourisme Pierre-Alain Morard, "Vision 2030" est constitué de sept membres, des représentants du Département de l’économie et les principaux acteurs des remontées mécaniques.

Ce groupe de travail devra rendre un bulletin de santé des stations fribourgeoises l'automne prochain. Et pour y parvenir, il a déjà mandaté trois experts, les mêmes qui ont réalisé le récent audit des installations de Charmey.

Un mix des approches valaisanne et vaudoise

Après les cantons du Valais et Vaud, c'est au tour de Fribourg de revoir en profondeur sa politique de soutien aux stations de montagne. Quel avenir pour Les Paccots, Moléson, Charmey, Jaun, La Berra ou encore Le Lac Noir, toutes des stations en délicatesse avec le changement climatique.

L'approche fribourgeoise sera selon les informations de la RTS un mix des formules valaisanne et vaudoise. Elle conjuguera des aides financières directes beaucoup plus strictes avec une mise en commun de collaborateurs et de ressources, un processus qui pourra même aller jusqu’à la fusion de certaines stations ou remontées mécaniques.

En résumé, cette année dans les Préalpes fribourgeoises les turbulences ne seront pas que météorologiques.

Fabrice Gaudiano/ebz

Publié Modifié