Réunis à l'appel du Syndicat des services publics (SSP), les employés entendent mettre la pression sur les autorités pour que les employés soient maintenus dans le giron de l'Etat.
La grève décidée pour le 22 mai ne sera pas totale et chaque secteur assurera un service minimum, a précisé le syndicat à l'issue de l'assemblée.
"Ce ne sont pas les patients que l'on prend en otage", indique au 12h45 de la RTS Gaëtan Zurkinden, secrétaire syndical du SSP Fribourg. "C'est le personnel qui est pris en otage, car on lui dit aujourd'hui qu'il doit payer pour tous les problèmes de l'hôpital."
Mesures d'assainissement
Cette grève sera l'un des derniers recours pour les employés avant la décision au Grand Conseil jeudi prochain sur l'avenir du personnel de l'hôpital.
Il y a dix jours, le Conseil d'Etat fribourgeois avait annoncé un plan de mesures pour assainir l'Hôpital fribourgeois. Principale mesure envisagée: la création d'une nouvelle loi sur le personnel hospitalier, spécifique au secteur, qui modifiera le statut du personnel pour qu'il ne soit plus employé par l'Etat.
Le gouvernement estime en effet que la Loi sur le personnel (LPers), qui régit actuellement les rapports de travail entre l'Hôpital fribourgeois et ses employés, "ne fournit plus le cadre légal adéquat pour la gestion du personnel hospitalier".
boi