La motion déposée par deux députés PDC demandait de réduire la charge fiscale des contribuables aux études ou en apprentissage. Elle est liée à l'augmentation d'un tiers, à 720 francs (+180 francs), de la taxe semestrielle d'inscription. Le texte a été accepté jeudi par 86 voix sans opposition, avec trois abstentions.
Les motionnaires, Laurent Dietrich et Hubert Dafflon, veulent ainsi éviter une péjoration de la situation des étudiants et limiter le risque de surendettement des jeunes en formation. Le Conseil d'Etat s'est montré favorable à la requête, notamment au vu de la faible conséquence financière de la mesure.
Effet minime
Cette dernière devrait entraîner une baisse de 178'000 francs en termes de rentrées fiscales par an. Elle profitera à 1,3% des contribuables. Le gouvernement a précisé, dans sa réponse, douter que la réduction permette pleinement d'atteindre les objectifs mentionnés par les motionnaires.
ats/lgr