Pierre Maudet est toujours plus dans la tourmente et il semble qu'au sein même de son parti une majorité se dessine pour lui demander de démissionner.
Il y a deux raisons à cette décision des instances dirigeantes du PLR genevois. La première: dans le parti, il y a une lassitude de découvrir jour après jour dans la presse que le conseiller d’Etat a caché de nombreuses informations à sa famille politique.
Une enquête qui va durer
La deuxième raison: le PLR a pris conscience que l’enquête pénale ouverte par le Ministère public genevois pour acceptation d’un avantage - le fameux voyage à Abu Dhabi - va durer. En effet, au début de l’affaire, deux personnes étaient mises en prévention, Pierre Maudet et son ancien chef de cabinet. Cette semaine, Le Temps et la Tribune de Genève ont révélé que trois autres personnes ont été ou vont être mises en prévention, trois proches de Pierre Maudet.
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Au sein du PLR, ces nouvelles inculpations tendent à prouver que l'enquête ne va pas se terminer de sitôt et qu'il est peu probable qu'un classement soit prononcé. "Cette affaire nuit à l'image du parti. Il y en a marre", confie un membre du PLR sous le sceau de la confidentialité, résumant le sentiment général.
Fabiano Citroni/boi