Le comité directeur se réunira lundi pour valider ou non cette prise de position de la présidence du parti cantonal. S'il désavoue son président, Alexandre de Senarclens promet alors dans son interview au Temps qu'il démissionnerait.
"Le PLR suisse a demandé à la présidence de se déterminer et je n’ai pas l’intention de fuir mes responsabilités", précise-t-il encore.
"Un point de non-retour"
Alors que le comité directeur voulait "maintenir l'unité", Pierre Maudet n'a pas opté pour le retrait de l'assemblée générale voulue par ses soutiens. Depuis que le Ministère public a mis en prévention le magistrat pour acceptation d'un avantage dans le cadre de son voyage à Abu Dhabi en 2015, la direction du PLR espérait qu'il "réfléchisse à l'intérêt du parti et que sa démission vienne de lui."
"Nous sommes arrivés à un point de non-retour", constate Alexandre de Senarclens. Selon lui, "il n'y a aucune bonne solution pour le PLR". Mais "la présidence n'est pas responsable de la crise", relève-t-il.
Pour Cyril Aellen, un des vice-présidents du PLR genevois interrogé dans le 12h30, "la situation autour de Pierre Maudet n'a pas été apaisée" depuis la réunion de la présidence du PLR genevois vendredi.
"La seule solution possible et raisonnable pour le canton de Genève et le PLR genevois, c'est que Pierre Maudet se dessaisisse de ses fonctions", a déclaré Cyril Aellen.
La seule solution possible et raisonnable pour le canton de Genève et le PLR genevois, c'est que Pierre Maudet se dessaisisse de ses fonctions
Concernant la présomption d'innocence, "la question n'est pas judiciaire, elle est politique. Une démission facilitera les choses pour le conseiller d'Etat" pris dans la tourmente depuis des mois, a-t-il encore relevé.
Pierre Maudet a pourtant réaffirmé mardi soir à la RTS qu'il ne souhaitait pas démissionner.
>> Revoir son interview au 19h30:
vkiss, avec l'ats