La Suisse ne présentera pas sa candidature pour accueillir la COP26, en raison notamment d'un calendrier trop serré, raison du refus adressé par la Confédération au canton de Genève.
Les premiers échanges entre Genève et Berne datent du mois d'août, soit trop tard pour tenter de mettre sur pied l'événement prévu en 2020, estime le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).
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"Premier arrivé, premier servi"
Un tel sommet réunit 20'000 participants sur trois semaines et coûte jusqu’à 200 millions de francs, selon les estimations du département. Autant de défis logistiques et budgétaires à relever dans un délai trop court, conclut la Confédération.
"Il ne serait donc pas judicieux que la Suisse présente sa candidature pour la COP26", a fait savoir le département de Doris Leuthard au Conseil d’Etat genevois.
A cela s’ajoute la concurrence: si la Suisse déposait maintenant son dossier, elle ne ferait pas partie des favorites, puisque la logique "du premier arrivé, premier servi", prévaut. A ce jeu-là, c’est aujourd’hui l’Italie qui aurait les faveurs de la cote.
Pour Benoît Genecand, (PLR/GE), membre de la commission de l'environnement, interrogé dans La Matinale de vendredi, cette décision n'est pas vraiment une suprise:
Pas de COP25 en urgence
Pour la Confédération, il n'est pas question non plus d’accueillir en urgence la COP25 prévue l’an prochain. Ce sommet devait être mis sur pied par le Brésil, dont le gouvernement a décidé mercredi de renoncer à l’organisation de cet événement majeur.
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Adrien Krause/lgr