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L'affaire Maudet en débat parmi les délégués du PLR genevois

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet lors de l'Assemblée des délégués du PLR genevois, le 6 décembre 2018 à Genève. [Keystone - Cyril Zingaro]
Une réunion du PLR genevois chahutée par l'affaire Maudet / La Matinale / 2 min. / le 7 décembre 2018
L'affaire Maudet s'est invitée jeudi soir à l'Assemblée des délégués du PLR genevois. Des voix se sont élevées pour demander la tenue d'une assemblée des membres avant la fin de l'année et non pas le 15 janvier comme fixé par la présidence.

La contestation n'aura pas été aussi vive qu'attendu, mais elle s'est tout de même fait entendre. Sur la centaine de délégués présents, un bon nombre avait fait le déplacement surtout pour demander d'avancer la date de cette fameuse assemblée extraordinaire des membres pour statuer sur le sort de Pierre Maudet.

Le conseiller d'Etat compte plus que jamais sur sa base pour désavouer la décision défavorable du comité directeur à son égard. Ses soutiens ont encore remis un courrier jeudi à la présidence pour proposer la date du 18 décembre, une salle étant déjà réservée dans ce but. Plusieurs interventions assez véhémentes ont soutenu cet avis, d'autant que le 15 janvier coïncide avec une session du Parlement de la ville. Mais le président Alexandre de Senarclens s'est montré inflexible.

>> Lire aussi : Le PLR fixe au 15 janvier son assemblée extraordinaire sur le cas Maudet

Critiques sur l'intervention du PLR Suisse

En préambule de l'Assemblée, la président avait pourtant pris la parole pour tenter de désamorcer le sujet. "Ce dossier nous déstabilise et parfois nous divise. Nous vivons une crise au PLR. Le comité directeur a parlé. Il a pris des décisions au plus près de son éthique."

Mais les critiques se sont aussi fait plus vives, notamment sur l'intervention du PLR Suisse dans ce dossier. Ce à quoi le conseiller national Hugues Hiltpold a répondu que les PLR genevois étaient dans le viseur de tous les PLR suisses.

Pierre Maudet, quant à lui, n'a que brièvement pris la parole pour défendre la loi sur la laïcité, chaudement applaudi par ses soutiens.

Sylvie Belzer/kkub

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