Une procédure avait été ouverte par la justice genevoise après que des rumeurs avaient fait état de ces écoutes illégales et que le député d'Ensemble à gauche Jean Batou s'en était inquiété. L'enquête de l'Inspection générale des services de la police (IGS) n'a pas permis de révéler d'indices accréditant la réalité de ces écoutes présumées, a indiqué lundi le Ministère public, qui a annoncé avoir classé la procédure le mois dernier.
Interpellés, l'Office fédéral de la police et le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ont par ailleurs démenti être intervenus dans cette affaire auprès de Pierre Maudet.
Seul le Ministère public peut ordonner des écoutes
La justice genevoise avait ouvert une procédure, car des écoutes ordonnées par le chef du département genevois de la Sécurité pouvaient tomber sous le coup du Code pénal qui réprime l'écoute et l'enregistrement de conversations. Seul le Ministère public peut ordonner de telles mesures de surveillance.
Ces écoutes demandées par la justice sont ensuite mises en oeuvre par le Service de surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT) de l'Administration fédérale. Depuis le 1er septembre 2017, le SRC dispose aussi de la compétence de surveiller les communications téléphoniques, moyennant l'autorisation du Tribunal administratif fédéral
ats/ebz