Près de 500 membres sont déjà annoncés et ils devraient être près de 600, a indiqué le président du PLR Genève Alexandre de Senarclens. Les membres devront répondre oui ou non à la question suivante: "Confiance et soutien à Pierre Maudet?". Ou s'abstenir.
Quelle que soit l'issue de ce vote, Pierre Maudet, qui clame son innocence, a déjà annoncé dans la presse qu'il ne démissionnerait pas du gouvernement genevois. Seule une condamnation par la justice le pousserait vers la sortie, a-t-il déclaré.
Rien de comparable au PLR genevois
Des épisodes de tensions, le parti cantonal en a déjà connus. Il y a eu, en 2012, la démission de Mark Muller, après une altercation avec un barman durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Il y a aussi eu plusieurs ministres non réélus, comme la PLR Isabel Rochat, en 2013 après un passage difficile à la tête de la police, ou encore Micheline Spoerri, pas été réélue en 2005.
Les tensions, voire les coups bas internes, ne manquent pas, mais rien de comparable avec l'affaire Pierre Maudet, selon Pascal Sciarini, politologue à l’Université de Genève. "L'affaire Maudet a un caractère assez inédit. Les cas antérieurs se sont résolus assez rapidement et de manière très différente. Ils ne peuvent pas servir d'exemple pour savoir ce qui va se passer ni pour savoir quelles seront les séquelles que cela va laisser au sein du parti, parce que séquelles il y aura inévitablement."
Des séquelles loin d’être idéales avant d’aborder les élections fédérales de cet automne, d'autant que l’assemblée de mardi ne devrait pas être le dernier épisode dans cette affaire Pierre Maudet.
Guillaume Rey/ats/lgr