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La course à l'exécutif en ville de Genève démarre sans plusieurs sortants

Le conseil administratif de la Ville de Genève in corpore, photographié ici le 1er novembre 2018. [Keystone - Martial Trezzini]
Grand renouvellement en vue à l’Exécutif de la ville de Genève / La Matinale / 1 min. / le 28 janvier 2019
L'élection à l'exécutif de la ville de Genève, prévue au printemps 2020, s'annonce ouverte. Suite à l'affaire des notes de frais, le PDC Guillaume Barazzone a décidé de ne pas se représenter et d'autres magistrats sont sur le départ ou hésitent.

Pour l'heure, seul le socialiste Sami Kannan vise officiellement une réélection. En plus de Guillaume Barazzone, qui a rapidement annoncé sa décision, la socialiste Sandrine Salerno s'en ira elle aussi, puisqu'elle arrive au bout des trois mandats autorisés par son parti.

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Rémy Pagani, d'Ensemble à gauche, avec également trois mandats au compteur, pourrait lui aussi s'en aller. Il évoque une "discussion collective en cours", mais il lui faudra une dérogation de son parti pour continuer. Enfin, chez les Verts, Esther Alder terminera son deuxième mandat. Elle réserve sa réponse à son parti.

L'ombre de l’affaire des notes de frais

L'affaire des notes de frais, où Esther Alder était épinglée pour ses déplacements en taxi, n'influencera pas sa décision, a-t-elle confié à la RTS. Une bonne chose selon Didier Bonny, coprésident des Verts de la ville, pour qui "quelques frais de taxis excessifs ne doivent pas remettre en cause l'action qu'elle mène depuis 8 ans en ville de Genève".

>> Lire : Les dépenses de l'exécutif genevois épinglées par la Cour des comptes

Didier Bonny ne craint pas un vote sanction des électeurs. Un avis que ne partage pas Daniel Sormanni, chef de groupe MCG au Parlement de la ville. Il estime d'ailleurs qu'un grand renouvellement est nécessaire suite à l'affaire des notes de frais. "Le Conseil administratif n'en a pas tiré les conclusions immédiatement, mais j'espère qu'il en tiendra compte pour les élections de 2020", déclare-t-il, estimant qu'il faut "faire table rase".

Verdict d'ici un peu plus d'un an. Mais cette élection, où un grand renouvellement s'annonce, aiguise déjà les appétits: plusieurs personnalités, de différents partis, sont déjà sur les rangs.

Guillaume Rey/cab

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