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Les agresseurs de Saint-Jean, à Genève, présentent leurs excuses

Des gendarmes de la police genevoise sont devant le palais de justice pour l'ouverture du nouveau procès de Fabrice A., meurtrier présumé d'Adeline devant le Tribunal criminel, ce lundi 15 mai 2017 à Genève.
Dernier jour de plaidoiries au procès des agresseurs de Saint-Jean à Genève / Forum / 2 min. / le 8 mars 2019
Les deux prévenus de 20 ans impliqués dans l'agression sauvage de Saint-Jean, à Genève en janvier 2017, ont pour la première fois présenté vendredi leurs excuses aux victimes, lors du dernier jour du procès.

La défense a souligné que les prévenus avaient changé. Leur passage en prison leur a été en quelque sorte bénéfique. Ils sont devenus matures, responsables et ne sont plus des adolescents en manque de repères. L'un aimerait terminer son CFC et l'autre a été engagé dans une entreprise de déménagement.

"Je veux m'excuser auprès des victimes et de leur famille, je me sens monstrueux d'avoir fait ça et j'ai honte", a déclaré le prévenu qui était considéré par les autres membres de la bande comme leur mentor. L'autre accusé a aussi présenté ses excuses. "Si je pouvais revenir en arrière, je le ferais".

Peines contestées

Lors de leurs plaidoiries, les avocats des deux accusés ont vivement contesté les peines de 14 ans et demi et 14 ans de prison ferme requises jeudi par le Ministère public.

>> Lire : Le procureur requiert 14,5 et 14 ans contre les agresseurs de Saint-Jean

Le procureur avait estimé que les accusés avaient participé à deux tentatives d'assassinat. Les victimes de l'agression, deux trentenaires qui avaient été attaqués sans raison par un groupe de cinq jeunes, sont aujourd'hui gravement handicapées.

Pour la défense, l'agression barbare de Saint-Jean n'a pas été préméditée. Contrairement à ce qu'avance l'accusation, les rôles n'ont pas été répartis à l'avance

Le Tribunal criminel de Genève rendra son jugement mercredi prochain, à 16h00.

ats/lan

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Les deux prévenus comparaissent libres

Lors du procès, les deux prévenus ont comparu libres, après respectivement 12 et 8 mois de détention préventive. Le traitement est le même pour les 3 mineurs de la bande qui seront jugés plus tard.

Cela s’appelle la comparution libre, et cela peut surprendre au vu de la violence des crimes qui leur sont reprochés. Mais la détention provisoire répond à des règles simples, comme l'a expliqué Yvan Jeanneret, professeur de droit pénal, à l'UNIGE, dans le 19h30.