Le crédit d'étude vise à préparer un avant-projet intégrant les questions de mobilité, d'environnement, d'urbanisme, de géotechnique et de construction. Il exclut tout élément relatif aux modes de financement envisagés, notamment un péage.
"Se donner les moyens"
Le projet de loi a été accepté dans un net clivage droite-gauche, par 55 voix contre 41. Pour le PLR Jacques Béné, la traversée doit offrir enfin un périphérique autoroutier complet à Genève. "Si on veut supprimer le trafic au centre-ville, il faut se donner les moyens de la faire", a insisté le député.
La traversée est inscrite dans la Constitution cantonale à la suite de la votation de juin 2016, où la population avait dit oui à 62,8% au principe de la traversée. Il s'agit donc de respecter ce mandat constitutionnel, a insisté le PLR Murat Julian Alder.
Les opposants de gauche, de leur côté, ont critiqué un projet "passéiste, inutile et dispendieux". Avec un coût minimal de 3,8 milliards de francs, le risque financier est majeur, a notamment relevé le Vert François Lefort.
Réalisation à l'horizon 2040
A ce stade, le comité consultatif "Traversée du lac" recommande la construction d'un tunnel-pont-tunnel pour traverser le lac dans le cadre du projet de bouclement autoroutier entre le Vengeron, sur la rive droite, et Thônex-Vallard, sur la rive gauche.
Sa réalisation qui est conditionnée par le feu vert de la Confédération n'est pas prévue avant 2040.
ats/oang