Comme pressenti, Rémy Pagani ne se représentera pas au printemps 2020. Il quittera l’exécutif de la ville au terme de la législature. Le magistrat n'a pas annoncé son choix dans une interview mais dans une tribune, où il s'exprime à la première personne. Il explique ne pas avoir voulu "exclure publiquement l’hypothèse d’un quatrième mandat" tant que le processus de sélection d’une candidate ou d’un candidat (…) n’était pas engagé au sein de sa formation.
Les candidatures annoncées des députés suppléants Pierre Bayenet et Olivier Baud l’ont depuis convaincu de se retirer.
Pas de fin de carrière politique
Même si Rémy Pagani vit une période agitée, avec sa récente mise en prévention dans l’affaire des notes de frais, ce retrait annoncé de la ville de Genève n’est pas synonyme de fin de carrière politique.
>>Lire: Guillaume Barazzone et Rémy Pagani prévenus dans l'affaire des notes de frais
Le magistrat d’Ensemble à gauche reste député au Grand Conseil et ne cache pas d'autres ambitions. Il se voit à Berne et vise une place sur la liste d’Ensemble à gauche pour les élections fédérales d’octobre prochain.
Une élection en ville très ouverte
L’élection à l’exécutif de la ville de Genève s’annonce plus ouverte que jamais. Un grand renouvellement s'annonce en effet puisque, comme Rémy Pagani, le PDC Guillaume Barazzone et la Verte Esther Alder ne se représentent pas, alors que la socialiste Sandrine Salerno arrive au terme des trois mandats autorisés par son parti.
Parmi les magistrats sortants, seul le PS Sami Kanaan se représente. De nombreux prétendants ont déjà fait part de leur intérêt. Les partis doivent donc faire des choix, à l'image des Verts, qui devront trancher la semaine prochaine parmi huit prétendants.
Guillaume Rey/lan