"On va pratiquement doubler la capacité des radars dans le canton de Genève. On va également doubler notre capacité de mobilité de ces radars, on va accroître la technologie... Ce qui va également faciliter le traitement des affaires", déclare Patrick Pulh, chef de la police routière, vendredi dans le 12h30.
La police genevoise a présenté vendredi son nouveau radar semi-stationnaire, fraîchement réceptionné. À cet achat s'ajoutent 11 radars dits conventionnels qui surveilleront les routes du bout du lac d'ici deux ans. Le parc de radars du canton passera donc de 24 à 35 appareils.
Attente des communes
L'objectif est de permettre une meilleure prévention mais aussi de répondre aux demandes des communes: celles-ci s'inquiétaient de voir leurs boîtiers trop souvent vides.
Pour Patrick Pulh, ces acquisitions devenaient nécessaires. "C'est important de pouvoir travailler en étroite collaboration avec l'entièreté des communes. On essaie aussi d'adapter nos besoins et nos capacités technologiques. L'acquisition d'un radar semi-stationnaire, qui finalement a le principe d'un radar mobile mais peut rester fixe, tout seul, pratiquement une semaine sans ressource humaine, va grandement nous faciliter la tâche", détaille-t-il.
Au total, le coût pour le renouvellement des anciens radars et l’achat de nouveaux équipements s’élève à près de 4 millions de francs. Avec l'augmentation des contrôles, le revenu supplémentaire est lui estimé à 10 millions de francs par année.
Moins d'accidents
La police genevoise présentait en outre vendredi ses chiffres sur la circulation routière dans le canton: si les accidents sont en baisse de 9% depuis 2017, les cyclistes et les piétons sont de plus en plus victimes de la route.
Alors que les contrôles de vitesse ont augmenté de presque 5% en 2018, les infractions ont diminué dans la même proportion. La conduite des automobilistes est donc plus prudente, ce qui réjouit Patrick Pulh.
Vincent Nicolet/jvia
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