"Soulève-toi", "Tell the truth" ("Dites la vérité") ou encore "Pollution en cours": les messages collés lors de la première action de la branche genevoise du collectif international s'adressent aux citoyens comme au gouvernement, sommé de reconnaître l'état d'urgence climatique.
Contacté lundi matin, le porte-parole de la police genevoise Silvain Guillaume-Gentil a indiqué qu'aucune plainte pour dommages à la propriété n'avait encore été déposée. Ce type de délit n'est pas poursuivi d'office, la police n'a donc pas ouvert d'enquête pour l'instant. Les militants locaux n'ont pas souhaité communiquer leur nombre.
Deux semaines de rébellion
L'action de désobéissance civile genevoise marque la fin de deux semaines de rébellion internationale. Le 15 avril, la section lausannoise a bloqué le pont Chauderon à l'occasion d'un petit déjeuner, tandis que d'autres actions similaires ont eu lieu à Paris et à Londres.
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Né en Grande-Bretagne l'an dernier, Extinction Rebellion exige l'élaboration de mesures pour réduire les émissions de CO2 à zéro d'ici à 2025, ainsi que la mise en place d'une assemblée citoyenne qui prendrait part aux décisions politiques, notamment sur les questions environnementales.
ats/ani