La première mesure concerne la fonction publique: lors d'un engagement, à compétences égales, la préférence sera donnée à la candidature d'une personne "dont le sexe est sous-représenté". Un règlement a été modifié en ce sens.
L'autre point présenté mercredi devra passer devant le Parlement. Il concerne les 112 commissions officielles et 23 conseils d'administration ou de fondation d'institutions de droit public. Au moment de repourvoir un poste, chaque entité devra présenter une candidature féminine et une masculine, sous réserve d'une impossibilité. Par exemple, la commission des ramoneurs n'a pas de femmes à présenter, car aucune femme n'exerce ce métier, a relevé la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet (PLR).
Les incitations jugées insuffisantes
L'incitation à la parité n'est plus suffisante, estime le Conseil d'Etat. Entre 2008 et 2018, la part des femmes au sein de ces instances n'a progressé que de deux petits points, passant de 14% à 16%.
Nathalie Fontanet se dit convaincue que le potentiel existe. "Nous avons largement le nombre de femmes compétentes. Il suffit d'aller les chercher et de les encourager". En effet, "il y a aussi un travail à faire de la part des femmes qui souvent n'osent pas se porter candidates à certaines fonctions en estimant qu'elles n'ont peut-être pas les compétences", explique la cheffe du Département des finances et des ressources humaines dans le 12h30 de la RTS.
Guillaume Rey/cab