"On demande des droits fondamentaux: un accès au logement digne, une possibilité d'être suivi socialement et un accès à une formation professionnelle ou scolaire", a indiqué dans le 12h45 de la RTS Léa, membre du Collectif de lutte des MNA.
Des mineurs non scolarisés
Venus majoritairement d’Afrique, ces mineurs non accompagnés sont une petite centaine à Genève et n’ont pas le statut de réfugiés. Ils ne sont pas scolarisés et, pour l'heure, ils vivent dans un hôtel qui ne serait pas adéquat à l’accueil d’enfant.
De son côté, le Conseil d’Etat annonce des mesures. "Le logement et l'encadrement socio-éducatif seront déplacés dans une structure mieux adaptée fin septembre, a expliqué le conseiller d'Etat Mauro Poggia.
Au sujet de l'accès à la formation, Mauro Poggia émet en revanche des réserves: "La plupart de ces jeunes sont majeurs, ils ne peuvent donc pas bénéficier comme les mineurs du droit à un encadrement scolaire ou à une formation".
Les deux parties vont se rencontrer
Une rencontre ente le collectif et le Conseil d'Etat était initialement agendée au 3 septembre, soit après la rentrée scolaire, ce qui aurait signifié une nouvelle année sans formation pour les mineurs non accompagnés. Mais Mauro Poggia s’est dit ouvert à avancer la date du rendez-vous.
Joël Boissard/asch