Il s'agit d'une sorte de plan directeur qui fixe les principes futurs de l'aménagement de la rade genevoise, en termes d'accès au lac, d'activités de loisirs et de contraintes portuaires.
Une vaste consultation, lancée en 2016 sous l'égide de Guillaume Barazzone, alors maire de la ville, a permis de cibler les attentes du public et de faire émerger des idées. Aujourd'hui, c'est chose faite. Les milieux concernés, que ce soit la population, les instances touristiques ou les défenseurs de la nature, ont livré leurs attentes et donné matière à ce plan directeur.
L'image directrice pour le réaménagement de la rade de Genève.
Car l'aménagement de la rade doit répondre à des principes clairs et à une vison commune, selon le président du Conseil d'Etat genevois, Antonio Hodgers. "L'esprit du temps de ce 21e siècle, c'est de lutter contre les îlots de chaleur, de donner des espaces bucoliques, de délassement...", estime-t-il.
"Libérer l'espace public"
Antonio Hodgers rappelle que la rade "date des années 60". "Elle est très fonctionnelle, on occupait beaucoup l'espace public. Aujourd'hui, à l'inverse, on veut libérer cet espace public: verdir les quais, et surtout permettre l'accès à l'eau, qui a été longtemps un peu fermé. Et permettre ainsi d'avoir des points de fraîcheur, dans une ville qui va se réchauffer", explique-t-il encore.
Premières concrétisations de ce plan directeur: un crédit d'études sera déposé au Municipal de la ville pour des aménagements destinés aux baigneurs sur la Rive droite, après le succès cet été de la nouvelle plage des Eaux-Vives. Des études vont également être lancées pour un projet de passerelle piétonne attenante au Pont du Mont-Blanc.
Sylvie Belzer/Joël Boissard
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