La loi sur la circulation a donc été assouplie pour permettre de mettre en place cette fameuse mobilité cohérente votée par les Genevois. Et signe que les temps ont changé, l'Entente bourgeoise a largement soutenu le projet.
Dans un canton où le maître mot était "transport individuel", c'est une étape importante qui a été franchie. Il sera désormais possible de supprimer davantage de places de stationnement en surface, pour autant qu'il existe un parking souterrain dans un rayon de 500 mètres et que son taux d'utilisation soit inférieur à 50% durant certaines heures de la journée.
Fluidifier les transports collectifs
Dans les faits, cette décision devrait permettre de fluidifier les transports collectifs et également de créer des pistes cyclables.
Pour Pascal Vandenberghe, patron des librairies Payot et président du Trade Club, cette nouvelle législation est plutôt une bonne chose: "Je trouve qu'une ville avec moins de voitures en surface, c'est toujours bon à prendre, parce que ça donne plus de places aux personnes qui se promènent, il y a davantage de rues piétonnes (...) Après, effectivement, d'après moi il doit y avoir compensation en sous-sol parce que les gens qui n'habitent pas directement dans la ville doivent pouvoir venir en voiture".
Et de conclure: "Une ville sans bagnoles, c'est quand même mieux qu'une ville avec des voitures partout".
En réalité, la majorité des partis table sur l'arrivée du Léman Express, qui devrait avoir pour effet de réduire le trafic motorisé. Désengorger la centre-ville semble en tous les cas être l'objectif de ce compromis.
Sujet Radio: Sylvie Belzer
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