En 2016, le nombre de jours de peine privative de liberté de substitution (PPLS) était de 1500. Trois ans plus tard, ce chiffre est passé à plus de 5600 jours. Cette augmentation s'explique notamment par un renforcement des effectifs au Service des contraventions du canton de Genève, avec en toile de fond la volonté de lutter contre l'impunité.
"Une équité de traitement"
"Le but, c'est clairement la justice pénale. On est là pour l'équité de traitement", explique Myriam Robert, cheffe du secteur des contentieux au Service des contraventions.
"Le souhait du législateur, c'était: soit vous payez, soit vous faites une autre forme alternative d'exécution qui peut être l'incarcération", précise Myriam Robert, qui indique toutefois qu'avant d'en arriver à ce "moyen brutal", le Service des contravention propose plusieurs possibilités d'arrangements de paiement en fonction du revenu des personnes concernées.
Coût énorme pour Genève
Pour des amendes impayées, la peine peut aller de un à plusieurs dizaines de jours de prison. Cela a un coût: en 2018, ces enfermements ont coûté plus d'un million de francs au canton de Genève.
Flore Amos/jfe