L'information, révélée par la Tribune de Genève mercredi, a été confirmée par les défenseurs de l'accusatrice Robert Assaël et Alec Reymond. L'islamologue, qui veut obtenir de la plaignante et de ses avocats qu'ils gardent le silence, a été débouté à deux reprises par la Cour pénale de recours (CPR) genevoise sur cette question.
Une procédure "pour épuiser la victime"
Pour les deux défenseurs, ce recours devant le Tribunal fédéral "vise à épuiser la victime et à la ramener au silence dans lequel elle est restée trop longtemps". Les avocats de la plaignante font remarquer aussi que Tariq Ramadan publie en même temps un livre, "intense campagne médiatique à l'appui, sur les procédures pour viol qui sont dirigées contre lui, traitant les victimes de menteuses".
Robert Assaël et Alec Reymond estiment qu'il "n'y a pas un secret de l'instruction et qu'une partie de la procédure est libre de s'exprimer sur l'affaire, en particulier sur son avancée".
De leur côté, les défenseurs de Tariq Ramadan à Genève, Guerric Canonica et Pierre de Preux, n'ont pas souhaité faire de commentaire.
ats/oang