Et comme le premier des "viennent ensuite", le député Jean Burgermeister, a lui aussi renoncé "pour éviter qu'un homme prenne la place d'une femme", c'est finalement Stéfanie Prezioso qui récupère le fauteuil.
Dans un communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi, Jocelyne Haller explique que de nombreux dossiers qu’elle défend au Grand Conseil lui tiennent à cœur, tels que l’amélioration des prestations sociales et la réforme de la Loi sur l’insertion et l’aide sociale (LIASI)" notamment.
Pas de trahison
Par ailleurs, elle ne pense pas trahir son électorat en n'allant pas à Berne: "Ce sont les mêmes qui m'ont élue, il y a un an et demi pour aller au Grand Conseil", précise Jocelyne Haller. "Ils savaient que c'était un mandat de cinq ans, donc, je ne pense pas qu'il y ait trahison. Il y aura trahison le jour où je ne respecterai plus les engagements que j'ai pris envers ces personnes. Et si c'était pour aller soigner ma carrière personnelle ou des aspirations personnelles, ils pourraient peut-être dire que je les ai trahis. En l'occurrence, je reste au Grand Conseil. Ca va peut-être décevoir des gens, je vais devoir leur expliquer, ça me navre, mais je crois que ma décision a du sens".
Adrien Krause/ats/pym
Historienne et professeure
C'est donc la troisième de la liste, Stéfanie Prezioso qui portera les couleurs d’Ensemble à Gauche dans la capitale. Historienne et professeure d’université, issue d’une famille ouvrière de l’immigration italienne, elle est engagée dans la défense des droits populaires, peut-on lire dans le communiqué de son parti.