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Ouverture à Genève d'un centre de procréation médicalement assistée

Une opération de prélèvement d'ovules sur une femme dans un centre de procréation médicalement assisté à Zurich. [Keystone - Gaetan Bally]
Ouverture à Genève d'un centre de pointe en procréation médicalement assistée / Le Journal horaire / 24 sec. / le 10 décembre 2019
Genève dispose désormais d'un centre dernier cri dédié à la procréation médicalement assistée. FertiGenève est le fruit d'un partenariat entre les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), la Clinique Générale Beaulieu, le laboratoire Fertas et une dizaine de médecins spécialistes.

Le centre dispose d'équipements de dernière génération et offre aux couples qui rencontrent des difficultés à concevoir un enfant un pôle de connaissances et de compétences qui les accompagne au mieux dans la réalisation de leur projet de grossesse, a fait savoir mardi FertiGenève.

La structure propose tous les traitements autorisés en Suisse par la nouvelle loi fédérale sur la procréation médicalement assistée. On y pratiquera la fécondation in vitro (FIV), l'induction d'ovulation, l'insémination artificielle, ou encore la chirurgie gynécologique. On y procédera aussi à des diagnostics préimplantatoires.

Stabiliser les prix

En unissant les forces du secteur public et du privé, notamment au niveau financier, les acteurs de FertiGenève ont pu investir dans du matériel de pointe et peuvent offrir une prise en charge optimale des couples infertiles. La mutualisation des investissements permet aussi de stabiliser les prix des traitements.

Ces traitements sont en effet entièrement à la charge des couples. Seules les analyses et les investigations en médecine de la reproduction sont, actuellement, remboursées par la LAMal. L'alliance va aussi permettre de créer un pôle de compétences, à l'égal d'autres centres de pointe ailleurs en Europe.

Incubateur avec caméra

FertiGenève sera notamment équipé d'un incubateur d'embryons doté d'une caméra qui filme l'évolution des embryons et permet une meilleure sélection et un développement optimal de ceux-ci. Les embryons ne doivent plus être extraits de l'incubateur pour être observés. On évite ainsi de les fragiliser.

En Suisse, on estime qu'entre 10 et 15% des couples sont touchés par un problème d'infertilité.

ats/kkub

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