La motion, acceptée par une majorité composée de la gauche et du MCG, était également accompagnée d'une question écrite sur les conditions de travail à l'aéroport que certains députés estiment être précaires.
En novembre dernier par exemple, trois cents employés de l'entreprise d'assistance au sol Dnata dénonçaient ces conditions. Selon eux, la société impose du travail sur appel, sans fournir des garanties de travail. Ils ont déposé une plainte à l'Office cantonal de l'inspection et des relations du travail (OCIRT).
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Dans sa réponse, le gouvernement cantonal rappelle qu'il n'a pas les compétences pour intervenir directement dans les conditions de travail des entreprises active à Cointrin, mais précise que les concessions sont établies avec les entreprises qui s'engagent à être signataires d'une convention collective ou à respecter les usages définis l'OCIRT.
Face aux plaintes récurrentes, l'aéroport de Genève va mettre en place une plateforme de dialogue paritaire pour traiter les dossier ayant une portée pour l'ensemble des entreprises et pour prévenir les situations conflictuelles.
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