Objectif principal annoncé par le Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP): éviter que l'enfant ne devienne l'enjeu principal d'un conflit entre les parents, comme une séparation douloureuse par exemple. Pour ce faire, les autorités veulent donc renforcer les actions en amont afin de trouver une forme de "consensus" entre les géniteurs avant toute décision judiciaire. Elles misent par ailleurs sur une collaboration avec d'autres instances pour mettre en place ce dispositif. Un plan d'action sera proposé à la fin de l'année, pour une mise en œuvre en 2021.
Autre proposition présentée mardi matin: la création d'un groupe de travail intégrant là aussi des parents afin de définir une nouvelle grille d'évaluation pour mieux cerner le degré de danger qui peut entourer un enfant.
Révision du fonctionnement du Service de protection des mineurs
Le DIP veut aussi adapter l'offre du dispositif de protection, en particulier concernant la fin d'un placement. Les placements, "l'ultima ratio", ont rappelé les autorités ce matin. Jugés parfois trop radicaux par certains, ils s'élevaient à près de 650 l'an dernier. Le DIP veut par ailleurs lutter contre les hospitalisations dites "sociales", en décentralisant les places d'urgence.
Enfin, le canton désire revoir les missions, la gouvernance et le fonctionnement du Service de protection des mineurs (SPMi). Le SPMi a été chahuté ces derniers mois, entre burn-out, changement de direction et personnel surchargé.
Adrien Krause/ebz