Aux yeux de la section genevoise du TCS, le critère de la puissance des véhicules est "obsolète". Il ne correspond plus ni aux avancées technologiques réalisées dans le secteur automobile, ni aux nouvelles normes et exigences environnementales.
Imposer les véhicules selon leurs émissions de dioxyde de carbone conduira à renouveler le parc automobile et à privilégier l'achat de voitures moins gourmandes à puissance égale. Pour une puissance donnée, les émissions de CO2 peuvent en effet "varier du simple au double".
Les émissions de gaz carbonique sont en étroite corrélation avec la consommation des véhicules, rappelle la section genevoise du TCS. Or, ces émissions participent au phénomène de réchauffement climatique. Un changement d'approche serait plus écoresponsable.
Le système de bonus et malus conservé
L'initiative ne s'attaque pas au système de bonus et malus qui serait conservé. Les véhicules uniquement mus par une motorisation électrique, quant à eux, seraient taxés en fonction de leur poids qui est un bon indicateur de bilan carbone.
Avec son initiative, le TCS ne veut pas altérer, dans l'immédiat, les recettes fiscales de l'Etat de Genève. Il prévoit que les nouveaux critères de taxation ne s'appliquent qu'aux nouvelles immatriculations pour les véhicules à moteur à combustion.
ats/sjaq