A Genève, les contrevenants sont passibles d'amende pouvant aller jusqu'à 300'000 francs, a expliqué le conseiller d'Etat genevois Serge Dal Busco, lors d'un point de presse en ligne du gouvernement. Les demandes de dérogation à la fermeture des chantiers seront jugées par un organe tripartite réunissant syndicats, patrons et Etat. Elles seront accordées au cas par cas, pour des raisons de sécurité notamment ou d'un intérêt public prépondérant.
L’arrêté décidé par le gouvernement vaudois répond de son côté à un courrier adressé ce jour-même par la Fédération vaudoise des entrepreneurs et le syndicat UNIA. Il entre en vigueur immédiatement et jusqu'au 19 avril.
Parallèlement, le canton a débloqué 150 millions à destination de l'économie vaudoise, dont 100 millions pour protéger les trésoreries et 50 millions pour augmenter le fonds du chômage.
Syndicats romands mobilisés
Dans la matinée ,les syndicalistes de Suisse romande avaient lancé un appel au Conseil fédéral pour faire arrêter "toutes les activités de production et de service qui ne sont pas socialement nécessaires et urgentes".
"Nos vies valent plus que leurs profits", justifient les signataires de l'appel. A quoi bon interdire l’accès aux parcs publics si des centaines de milliers de salariés doivent travailler les uns aux côtés des autres sur les chantiers, dans des entreprises industrielles, voire même dans des bureaux, estiment les syndicalistes romands du Syndicat des services publics (SSP) et d'Unia.
nr avec l'ats
>> Voir l'interview d'Aldo Ferrari dans Forum: