Le soutien prévu est remboursable, avec intérêts, sur une période à déterminer en fonction de la capacité financière de la Fondation du salon. En contrepartie de ce prêt cantonal, le concept du salon sera pris en charge par Palexpo.
La Fondation doit en outre s'engager à prendre en considération les intérêts de l'Etat quant au maintien de l'orientation donnée aux éditions à venir du salon, notamment sur les plans sociétaux et environnementaux.
La Fondation ne veut pas de la mainmise de Palexpo
Invité dans Forum samedi, Sandro Mesquita, nouveau directeur du Salon de l'auto, estime que c'est un signal positif: "On est heureux de voir cette potentielle aide de l'Etat, cela va dans le bons sens. Les conditions concernant l'engagement sur l'environnement nous semblent logiques, nous voulions déjà aller dans cette direction cette année."
Toutefois, la mainmise de Palexpo sur l’organisation du salon est vue d'un mauvais oeil par la Fondation. Son président Maurice Turretini expliquait dans Le Temps que la Fondation pourrait refuser le prêt si cette clause n'était pas modifiée.
Sandro Mesquita concède que "la sous-traitance du salon à Palexpo nous pose problème. Perdre ce contrôle sur la conceptualisation du salon est quelque chose que la Fondation a de la peine à accepter."
L'ATE se dit "consternée"
De son côté, l'Association transports et environnement (ATE Genève) se dit "consternée". Dans un communiqué publié vendredi, elle estime que le Conseil d'Etat fait preuve d’un favoritisme incompréhensible pour une manifestation qui a montré ses limites depuis de nombreuses années.
Cette aide étatique n’a pas lieu d’être au regard des enjeux environnementaux actuels et futurs, ajoute l'association. Selon l'ATE Genève, le Salon de l'auto bénéficie de ressources et sponsors suffisants pour pouvoir se réorienter tout seul.
asch avec ats