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Face à la crise, "il faut des solutions, même si ce n'est pas la panacée"

L'invitée de La Matinale (vidéo) - Simone de Montmollin, conseillère nationale PLR genevoise
L'invitée de La Matinale (vidéo) - Simone de Montmollin, conseillère nationale PLR genevoise / La Matinale / 10 min. / le 6 juillet 2020
"Résilience et discipline": la conseillère nationale Simone de Montmollin (PLR/GE), invitée de La Matinale, relève des qualités essentielles dans la réaction de la Suisse face à la crise sanitaire du Covid-19, également dans son domaine professionnel, la viticulture.

Dans une Suisse "sidérée, comme le monde entier", par l'arrivée abrupte de la pandémie, Simone de Montmollin salue l'exercice civique qui s'en est suivi. "Cela  a imposé de bien comprendre comment fonctionnent nos institutions, d'accorder notre confiance aux autorités, qui l'ont extrêmement bien utilisée et pris de bonnes décisions." La Genevoise, élue en octobre dernier au National sous la bannière du PLR, salue également la résilience et la rigueur de la population suisse dans cet exercice.

"Ces pandémies, auxquelles nous avons échappé pendant 10-15 ans, pourront à l'avenir faire partie de notre quotidien. Cela appelle aussi une anticipation quant au fonctionnement du gouvernement et au rôle du Parlement dans ces dossiers", fait-elle valoir.

"Donner du souffle à la filière"

Ingénieure oenologue, Simone de Montmollin appelle à la résilience également dans son domaine professionnel, fortement mis à mal par la crise sanitaire. "La situation viticole suisse est la même que la situation mondiale: la pandémie, avec la fermeture des cafés-restaurants, a empêché l'écoulement de grands volumes de vin." Et l'élue d'évoquer les chiffres, vertigineux, d'une diminution des ventes de 35% en volume, et de 50% en valeur.

Alors que certains se sont questionnés sur les aides de la Confédération pour écouler des stocks en produisant du vin de qualité inférieure, la libérale-radicale veut garder son regard tourné vers l'avenir.

"Il fallait trouver une solution qui, sans être la panacée, doit aider à assainir une situation qui perdure en Suisse depuis déjà quelques années, pour d'autres raisons", souligne-t-elle. "C'est une solution parmi d'autres, qui donnera un peu de souffle à la filière. Même si on ne peut que regretter que des excellents nectars - dont ceux d'un millésime particulièrement réussi comme 2018 - doivent trouver cette fin-là", admet-elle.

Propos recueillis par Valérie Hauert

Adaptation web: Katharina Kubicek

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