Le conseiller d'Etat Serge Dal Busco a admis que Genève avait pris dans le domaine beaucoup de retard par rapport à d'autres villes en Suisse et à l'étranger. Malgré tout, le nouveau service inauguré mardi arrive dans les temps au bout du lac, au moment où l'engouement pour le vélo n'a jamais été aussi fort, a souligné le magistrat.
Au total, ce sont 120 stations qui sont disséminées dans les communes de Bardonnex, Bernex, Carouge, Céligny, Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg, Cologny, Confignon, Genève, Grand-Saconnex, Lancy, Meyrin, Onex, Perly-Certoux, Plan-les-Ouates, Satigny, Thônex, Troinex, Vernier et Versoix. La Ville de Genève compte 47 stations rien que sur son territoire.
Actuellement, 200 vélos, dont 60 électriques, sont mis à disposition. Le partenaire du projet est la société danoise Donkey Republic, une des plateformes mondiales de partage de vélos présente dans de nombreux pays et qui a vu le jour en 2015. Les vélos peuvent être débloqués avec un téléphone portable.
Un déploiement progressif
Le nombre et l'emplacement des stations pourront être adaptés ces prochains mois en fonction de l'utilisation réelle qui en sera faite. Le réseau doit se développer par étapes sur le territoire de l'ensemble des 20 communes, pour atteindre une offre d'au moins 650 vélos d'ici à 2023.
Les vélos classiques peuvent être empruntés gratuitement pendant une heure jusqu'au 30 septembre. Ensuite, leur utilisation coûtera 1,80 franc pour 15 minutes, 3,50 francs pour une heure, 13,80 francs pour un jour. Les tarifs des vélos électriques sont environ deux fois plus élevés.
Donkey Republic collabore avec Genèveroule. L'association promeut la mobilité douce depuis 2002 à Genève. Elle aide aussi à l'insertion professionnelle de personnes éprouvant des difficultés à trouver un emploi en proposant 200 postes de travail. Genèveroule s'occupera de l'entretien des stations et de la maintenance des vélos.
ats/ther